Érables du Japon
L’érable du japon est spectaculaire grâce à la couleur de son feuillage qui, selon les variétés peut prendre des teintes, vertes marbré de rose et blanc, roses, jaunes dorées, orangées, rouges, cramoisis au printemps et à l’automne.
Cultivez votre bien être au jardin et agrémentez votre espace zen et détente avec de nombreux cultivars d'acer palmatum, palmatum dissectum, japonicum, shirasawanum... Les érables du japon sont multipliés et produits par nos soins à la pépinière jeunes plants de l'Ousson située en région Centre, proche de Paris et de la région parisienne.
Pour en savoir plus sur l'érable du Japon !
A l’état sauvage, au Japon, l’érable japonais formait un groupe d’une vingtaine d’espèces. Plusieurs centaines de cultivars rustiques bien acclimatés dans nos régions (supportant jusqu’à -20 degrés planté en pleine terre), existent aujourd’hui issus de sélections naturelles ou de croisements.
Afin de garder à l’identique les particularités de chaque variété (couleur et forme des feuilles, port de l’arbuste, dimensions à maturité, couleur de l’écorce…), la technique utilisée par les pépiniéristes pour la multiplication des érables du japon est le greffage.
Certaines variétés d’érables du japon vont offrir des couleurs remarquables au printemps comme acer palmatum « Katsura » qui se pare de rouge orangé, acer palmatum « Deshojo » aux petites feuilles rouge vif.
A la fin de l’été, la décoration au jardin est plus difficile, souvent par le manque de floraison, et les érables du japon offrent des couleurs uniques. Tous les érables japonais, vont avec l’arrivée des températures plus basses qui annoncent le début de l’hiver, s’habiller de couleurs automnales magnifiques comme le cramoisi pour l’acer palmatum « Osakazuki », le jaune vif lavé d’orangé et de rose pour les acers japonicum « Shirasawanum aureum » et « Aconitifolium » par exemple.
L’érable du japon s’admire de loin et de prêt et d’autres critères que leur couleur est à prendre en compte pour la création d’un massif d’érables japonais contrasté de plusieurs cultivars. La forme de leurs feuilles à leur structure délicate est aussi décorative, petites feuilles dentées et lobées ou feuillage lacinié dont les lobes des feuilles sont profondément découpées comme de la dentelle.
Le port de l’arbuste ou de l’arbre va aussi être un élément important dans le choix des variétés. Un exemple, l’association d’acer palmatum dissectum « seiryu » au port érigé et aux feuilles laciniées vertes tendre, d’acer palmatum dissectum «Crimson queen » au port retombant et aux feuilles très découpées de couleur rouge toute l’année et d’acer palmatum « Deshojo » à la forme ronde buissonnante et aux couleurs changeantes selon la saison va donner un ensemble étonnant et jamais monotone.
Parmi les grands érables, il y a ceux aux écorces décoratives comme acer palmatum «Sangokaku », de forme érigée dont le tronc et les rameaux deviennent rouge écarlate avec l’arrivée du froid hivernal, ils sont de préférence à planter en isolé. Les érables du japon «Beni maïko», «Butterfly», «shaïna», «skeeter’s broom », «Jerre schwartz», et bien d’autres s’adaptent à la culture en pot pour agrémenter une terrasse et les petits jardins, ils ont un système racinaire qui se stabilise naturellement à maturité et permet de garder une taille de pot raisonnable. Néanmoins, il existe une catégorie d’érables japonais nains ou semi-nains pour la rocaille comme acer palmatum « Kamagata », acer palmatum « Wilson’s Pink Dwarf ».
A. Plantation et culture en pot
Les érables japonais se prêtent parfaitement à la culture en pot, notamment dans les petits jardins, sur les terrasses, patios ou balcons. Un érable nain ou semi-nain trouvera parfaitement sa place dans une belle poterie.
On peut les garder 2 à 3 ans dans le même contenant, puis doubler le volume du pot lors du rempotage. Une fois un volume important atteint, il suffit de renouveler le substrat en surface et d’apporter un engrais organique ternaire léger (NPK) ne dépassant pas 5 unités d’azote.
Les grands érables se développent bien dans des contenants volumineux. Leurs racines, peu profondes, colonisent bien le pot sans former de chignon.
Le substrat doit être bien drainé et aéré. L’érable n’aime pas avoir les racines dans l’eau ; il ne faut donc pas mettre de soucoupe sous le pot.
On trouve dans le commerce des terreaux fibreux adaptés. Sinon, on peut composer soi-même un bon substrat :
- Terreau de qualité à base de tourbe
- 10 % de fibre de bois ou de coco
- Jusqu’à 30 % de terre de bruyère
- 10 % de pouzzolane
Un bon arrosage est nécessaire lors de la plantation. Ensuite, n’arroser que lorsque les premiers centimètres du substrat sont secs. L’arrosage doit être attentif en période de croissance (mai à août), sans excès, et en laissant sécher entre deux apports.
En cas d’hiver rigoureux, il peut être utile de protéger le pot avec un voile d’hivernage, car, à la différence de la pleine terre, il n’y a pas d’inertie thermique pour protéger les racines. Un gel durable sous -8°C peut être dommageable.
B. Plantation en pleine terre
Les érables du Japon possèdent un système racinaire peu profond. Ils s’adaptent à tous types de sols, sauf calcaires.
Il faut commencer par creuser un trou d’environ 70 à 80 cm de profondeur, de manière à ce que le collet soit au niveau du sol. Pour améliorer le drainage, placer une couche de 20 cm de graviers ou de billes d’argile au fond.
Préparer un mélange à parts égales :
- 50 % de la terre de jardin
- 50 % de terreau fibreux (avec 15 à 20 % de fibre de bois ou coco, comme le Klasmann n°4 Greenfibre)
Pas de terre de bruyère pure. Placer un peu du mélange sur les graviers afin que le point de greffe soit hors sol. Le collet ne doit jamais être enterré.
Positionner l’arbre, remplir le trou avec le mélange, tasser légèrement avec le pied pour éviter les poches d’air, puis arroser généreusement pour bien sceller l’ensemble.
Dans les sols lourds et argileux, il est préférable de surélever la plantation : créer une butte, de sorte qu’une partie du système racinaire soit au-dessus du niveau du sol.
À défaut de terreau aéré, on peut utiliser jusqu’à 30 % de vraie terre de bruyère. Cependant, celle-ci se ressuit lentement après de fortes pluies, et se réhumidifie difficilement en cas d’oubli d’arrosage.
L’érable n’aime ni les excès d’eau, ni la sécheresse prolongée. Un arrosage régulier mais modéré est idéal.
Pendant les 2 à 3 premières années, maintenir une zone propre au pied de l’arbre (sans gazon, en raison de la concurrence racinaire). Un paillage léger (écorces broyées, miscanthus…) limite les mauvaises herbes, conserve l’humidité et protège du gel en hiver.
C. Les engrais
Nous déconseillons l’usage de compost, de fumier ou d’engrais trop riches en azote.
Utilisez uniquement des engrais ternaires (NPK) avec un taux d’azote (N) ne dépassant pas 5 à 7 unités.
Utiliser par exemple un engrais Orgavie F3 NPK 6-5-10 (avec incorporation de mycorhizes), ou un engrais organique ayant sensiblement le même dosage, en y ajoutant du Bactériosol de chez Sobac.
Une petite poignée au pied de l’érable du Japon en mars, avant les giboulées, puis une seconde début juillet de chaque année sont suffisantes, et il n’y a pas de risque de surdosage.
L’apport excessif d’engrais est déconseillé. Si l’on apporte beaucoup d’azote, l’érable va l’absorber – car il est gourmand en période de pousse – et bien se développer dans un premier temps, mais il se fragilisera ensuite. Cela ouvre la porte aux bactérioses. Par nature, l’érable pousse lentement.
D. La taille
Lorsque l’on dispose de grands espaces, on peut laisser les grands érables se développer librement : le résultat est souvent magnifique.
Si l’espace est limité, il faut choisir une variété adaptée et commencer la taille dès le plus jeune âge. Elle doit être régulière, pratiquée presque chaque année, en privilégiant des coupes sur des petits diamètres pour une meilleure cicatrisation.
Les grosses tailles seront effectuées pendant le repos végétatif, de fin novembre à mi-janvier, par temps ensoleillé et sec. L’usage de mastic cicatrisant n’est pas recommandé.
La taille de formation ne doit pas être réalisée lors de la montée de sève en avril (bourgeonnement et apparition des nouvelles feuilles). L’idéal est de tailler en septembre ou octobre, par temps sec et ensoleillé, juste au-dessus d’une paire de deux bourgeons, là où deux rameaux doivent se former au printemps suivant.
Les érables produisent deux poussées de croissance par an : la première en avril-mai, la seconde en juillet-août. Pour favoriser la ramification, on peut tailler les extrémités des jeunes pousses printanières fin juin ou début juillet.
Les outils de taille (sécateurs, épinettes…) doivent être bien aiguisés et désinfectés pour assurer une cicatrisation rapide. Ne pas laisser de « chicots » : ce sont des nids à parasites et maladies. Il est aussi important de réaliser une taille de nettoyage en hiver pour enlever les petites branches mortes.
E. Les insectes
Les insectes attaquent rarement les érables du Japon. Ils peuvent nuire à l’aspect esthétique, mais leur présence remet rarement en cause la santé ou la vigueur de l’arbre.
Les pucerons, plus fréquents sur certains cultivars, apparaissent après un hiver doux. Ils sécrètent un miellat sur lequel se développe la fumagine (noircissement des feuilles). Bien que peu dangereux, c’est inesthétique : une pulvérisation de savon noir, comme le savon noir en spray prêt à l’emploi de Sobac, est recommandée pour les éliminer.
Les attaques d’acariens sont rares. À l’aide d’une loupe, on peut observer de petites araignées rouges, surtout sur la face inférieure des feuilles. Des taches décolorées apparaissent alors le long des nervures, causées par leurs piqûres. En cas d’attaque importante, les feuilles brunissent et tombent.
Certaines chenilles de papillons se nourrissent aussi des feuilles, mais les conséquences sont minimes. Les chenilles de tordeuses, quant à elles, s’enroulent dans les feuilles et se nourrissent à l’intérieur. Le mieux est de les enlever manuellement.
F. Les maladies
Chlorose
La chlorose, ou jaunissement des feuilles, est un trouble physiologique dû à des carences nutritionnelles. Un apport en fer peut être efficace, mais reste une solution de courte durée. Il est essentiel de vérifier le pH du sol : en dessous de 5,6 (trop acide) ou au-dessus de 7,6 (trop calcaire), les érables ont du mal à absorber les nutriments essentiels à leur équilibre. Dans ces cas-là, on privilégiera la culture en pot ou dans des massifs surélevés.
Verticilliose
La verticilliose est la maladie la plus fréquemment responsable du dessèchement des rameaux des érables du Japon, et elle peut entraîner la mort de l’arbre. Les spores du Verticillium sont déjà présentes dans certains sols et pénètrent par les racines abîmées. Il est donc important de ne pas défaire la motte lors de la plantation, pour ne pas blesser les racines.
Il faut respecter les apports d'engrais modérés, comme indiqué plus haut, et renforcer l’immunité naturelle de l’arbre avec des éco-fertilisants à base de mycorhizes. Ces dernières favorisent la vie du sol, améliorent l’aération, la résistance à la sécheresse, et enrichissent le sol avec plus de 60 nutriments disponibles en équilibre, ce qui renforce la résistance des végétaux aux maladies.
Des arrosages modérés et réguliers sont également à respecter.
G. Renforcement naturel
Pour renforcer naturellement les érables du Japon face aux insectes et maladies, on peut utiliser un mélange de purins (ortie, consoude, prêle, fougère), en pulvérisation ou appliqué directement au sol. Cela agit comme une barrière naturelle.
Grâce à la silice, la cuticule des cellules des racines et des feuilles devient plus épaisse, rendant plus difficile la piqûre des insectes avec leur rostre, et l’installation des spores fongiques. Le produit MIX 4 PURINS de Sobac est un bon exemple de ce type de préparation.